Interview Olivér et András, artistes de l’Acte VI

Dîner-Spectacle
octobre 2023
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L’Acte VI du dîner-spectacle cabaret-cirque a débuté en septembre 2023 et se jouera jusqu’en juin 2024. Pour ce spectacle inédit, de nouveaux artistes forment la troupe.
Découvrez l’interview d’Olivér et András, artistes de cette nouvelle saison !

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

András : Nous sommes Olivér et András, nous venons de Budapest en Hongrie. Et nous avons tous les 2 20 ans.

Olivér : On performe en planche coréenne, on vient juste de finir notre école de cirque en Hongrie, c’est notre premier contrat et nous sommes très heureux d’être ici !

Comment a commencé votre parcours en tant qu’artistes ?

O : Nous avons tous les 2 fait l’école de cirque BIAK (Baross Imre Artist School). Avant d’intégrer l’école, je pratiquais la lutte.

A : C’est à l’école qu’on s’est rencontrés. Pour tous les 2, nous sommes les premiers de nos familles à faire du cirque. La première année à l’école on voit toute sortes de disciplines circassiennes et artistiques : danse, théâtre, mimes, jonglage, acrobaties. La deuxième année on a choisi de se spécialiser en planche coréenne.

O : On voulait faire quelque chose d’acrobatique, ça nous a donné envie. Nous étions 6 à l’origine dans notre groupe de planche coréenne. À la fin il restait seulement nous deux, c’est là qu’on a formé notre duo ! On travaille ensemble depuis maintenant 5 ans.

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la planche coréenne ? Qu’est-ce que cette discipline demande, physiquement et mentalement ?

O : Pour expliquer très simplement, c’est une planche en bois fixée sur une base en métal. Les artistes sautent des 2 côtés à tour de rôle. Ça demande d’être vraiment précis car il faut atterrir sur la planche ! On saute généralement à 6-7 mètres de hauteur.

A : On doit être focus à 100% car c’est une discipline dangereuse. On peut toucher une lumière par exemple comme nous sautons très haut. Dans tous les cas, si on rate notre figure, il faut quand même finir et rester groupé coûte que coûte, sinon on se perd dans les airs et ça peut être très dangereux.

O : Mes deux premières années à l’école en planche coréenne, j’avais tout le temps peur.
Même si je savais déjà faire des figures au sol, c’est très différent de les faire dans les airs. Sur le sol, un salto est très rapide, les pieds décollent et atterrissent presque instantanément. En planche, la figure est beaucoup plus longue, elle prend du temps.

Quand on atterrit, on doit aussi être très vigilants à la position de nos pieds car ça a une influence sur l’énergie que tu renvoies à ton partenaire.

A : Physiquement on doit avoir une condition idéale. Être gainé et rester très calme pour ne pas perdre l’équilibre.

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Olivér et András pendant leur numéro de planche coréenne.

Vous performez en duo, qu’est-ce que cela implique ?

A : On doit faire attention l’un à l’autre.
On communique aussi, pour se préparer au prochain saut on se dit « next ». Si on sent qu’on va mal atterrir, on se parle aussi pour « annuler » ce prochain saut.

O : On doit se dire des mots clairs, concis et forts car il y a de la musique, les applaudissements.

Dans le Chapiteau Baroque, vous êtes très proche du public, c’est effrayant ?

O : Ce qui est effrayant c’est la hauteur du chapiteau qui est assez basse pour nos sauts. D’en haut on voit tout, les lumières notamment !

A : Mais on aime être proche du public. On entend et on voit leurs réactions, c’est très spécial !

Votre numéro ne se résume pas qu’à la planche coréenne, vous avez toute une mise en scène autour, pouvez-vous nous en dire plus ?

O : On veut créer des émotions. Le but est que les gens s’imaginent leur propre histoire autour de notre numéro, il y a une grande place pour l’imagination de chacun. On aime ça.

Le Cirque Imagine est votre premier contrat, qu’est-ce que ça représente pour vous ?

O : C’est un sentiment incroyable. Tout est nouveau, c’est très excitant, on découvre tout ! On aime l’équipe, tout le monde est très bienveillant, c’est comme une grande famille.

A : On est aussi très excités d’être dans un dîner-spectacle. Ce n’est pas un contrat habituel pour un premier contrat. Le fait que ce soit un long contrat de plusieurs mois est aussi très confortable pour débuter.

Comment vous trouvez le public français ?

A : Le public français est très chaleureux et très expressif ! Les gens laissent sortir leurs émotions, ils crient, applaudissent.

O : On aime aussi Lyon, ça ressemble un peu à Budapest !

 

Découvrez la troupe de l’Acte VI
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