Interview Sandra, danseuse de l’Acte VI

L’Acte VI du dîner-spectacle cabaret-cirque a débuté en septembre 2023 et se jouera jusqu’en juin 2024. Pour ce spectacle inédit, de nouveaux artistes forment la troupe.
Découvrez l’interview de Sandra, danseuse du Cirque Imagine !

Je suis Sandra. Je suis bourguignonne et je suis danseuse

J’ai commencé la danse toute petite et je ne me suis jamais arrêtée !
J’ai grandi en étant influencée par mes sœurs qui étaient, et sont toujours, dans le milieu artistique : une est danseuse et l’autre chanteuse.

J’avais fait beaucoup de danse classique et après mon bac je suis partie en école de danse sur Paris pour me former à d’autres techniques comme le modern jazz et le contemporain, et être plus polyvalente. En parallèle de mes cours de danse j’ai travaillé dans la vente et j’ai commencé à passer des castings. J’ai fait une audition dans un cabaret à Aix-les-Bains, j’ai été prise et c’est à ce moment-là que ma carrière pro a débuté, et ça fait maintenant 10 ans.

C’est là-bas que je me suis formée à la danse cabaret. Je me suis prise au jeu et ça m’a plu. Je n’aurais jamais pensé que ça me plairait, moi qui avais fait une formation modern et contemporain !

En 2015. J’ai passé l’audition pour un poste de remplaçante, grâce à Valentine que je connaissais et qui était danseuse au Cirque. Petite anecdote, pour l’audition il fallait présenter une chorée libre en cabaret. Je ne l’avais pas très bien préparée, et il y avait pas mal d’improvisation ! S’ils m’avaient demandé de refaire une deuxième fois la chorée, je ne suis pas sûre que j’aurais pu refaire la même ! Mais j’ai quand même été prise.

J’ai donc fait l’Acte II et l’Acte III, de 2015 à 2019. J’ai arrêté après ces 2 saisons car j’avais des contraintes de planning. Et j’ai repris cette année pour l’Acte VI. Anastasiya m’a recontacté en début d’année pour un poste de remplaçante. J’avais plus de disponibilités, ça tombait bien ! Cette année je vais aussi faire le Cirque de Noël, ça sera une grande première pour moi.

Déjà le format est différent, à l’époque le spectacle était joué d’un seul bloc, et maintenant il est entrecoupé du repas. Je trouve ça bien pour le public, les gens sont plus attentifs.

Il y a aussi eu beaucoup d’évolutions dans la danse, le niveau technique a évolué.
Chaque mouvement a un sens, ce n’est pas juste esthétique. On peut plus interpréter et c’est assez rare de pouvoir faire ça en cabaret. C’est agréable à danser !
C’est aussi plus de challenge mais ça motive et l’équipe est tellement chouette, il y a une belle osmose. Ça donne envie de venir travailler !

Je dirais Made to Love pour l’intensité qu’il y a dans la chorégraphie et dans l’interprétation. On peut capter les gens, transmettre des choses. Ça créé une jolie atmosphère.

C’est le lieu où j’ai travaillé où je suis le plus proche du public. Je trouve ça chouette de pouvoir capter les gens. Ça donne une bonne énergie. Mais on n’a pas le droit à l’erreur !

On performe aussi avec des circassiens en plus des danseuses, je trouve ça très enrichissant. On rencontre un nouvel univers, et ça renforce les liens de la troupe de pouvoir être sur certains tableaux tous ensemble à performer. 

C’est un lieu enrichissant, avec beaucoup d’artistes et d’univers différents.
Il y a aussi un côte chaleureux et humain qu’il n’y a pas forcement ailleurs.

J’aime bien m’aérer au grand air, partir de la ville pour faire des randonnées, voyager.
Prendre du temps pour moi et déconnecter de mon quotidien.