Interview Irene, danseuse de l’Acte VI

L’Acte VI du dîner-spectacle cabaret-cirque a débuté en septembre 2023 et se jouera jusqu’en juin 2024. Découvrez l’interview d’Irene, danseuse du Cirque Imagine !

Je suis Irene, je suis danseuse et je suis ukrainienne.

J’ai commencé à danser quand j’étais petite. D’abord dans une école de danse folklorique, c’est très populaire en Ukraine. À l’époque, ma professeure avait vu en moi un potentiel et en avait parlé à mes parents.
À 7 ans, j’avais vu une de mes professeurs faire de la danse de salon, ça m’avait marqué et j’avais dit à ma mère « c’est ça que je veux faire ! ».
Donc je me suis inscrite aux danses de salon, on faisait de la salsa, samba, du tchatcha, rumba, jive… Avec mon partenaire on participait à des compétitions. Malheureusement quand j’avais 13 ans il a décidé d’arrêter et comme c’est très dur de trouver un bon partenaire, j’ai arrêté aussi.
Pendant 3 ans je n’ai pas dansé et j’ai repris après le lycée, en intégrant une université avec un parcours danse. C’était les meilleures années de ma vie je crois ! On était un très bon groupe dans ma classe, on dansait de 9h à 16h, de la danse folklorique, du jazz, classique et du modern.

C’est à cette époque que je me suis rendue compte que certains élèves sortaient de l’école et partaient à l’étranger pour travailler et danser. J’ai réalisé que je pouvais mixer mes deux passions : la danse et le voyage. Après ma troisième année, une fille de ma classe m’a proposé de travailler en Turquie pour une tournée. C’était mon premier contrat professionnel. C’était difficile car le rythme était intense, on faisait des shows dans plusieurs hôtels, mais c’était une bonne expérience.

En quatrième année de mon école, j’ai travaillé au Cirque Kobzov pendant 2 mois. C’est un cirque très connu en Ukraine. Là-bas j’ai rencontré un danseur qui m’a dit « tu devrais travailler dans les cabarets parisiens », parce que j’étais grande, j’avais le physique des danseuses de cabaret. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à me renseigner sur cette danse. À la fin de l’année, j’ai passé le casting d’un cabaret alsacien pour faire une tournée en Chine. J’y ai travaillé pendant presque un an.

Je suis ensuite rentrée en Ukraine et j’ai passé des castings pour travailler sur des croisières. Pour voyager et danser en même temps c’était idéal ! J’ai fait une tournée de 8 mois en Asie. C’était la première fois que je faisais du cabaret. Et j’ai décidé ensuite de rentrer et d’aller en France pour danser.

À l’époque je travaillais dans un autre cabaret mais je voulais emménager à Lyon. Anita m’a écrit, elle cherchait une colocataire. J’ai emménagé avec elle et ensuite j’ai vu des annonces de danseuses au Cirque. J’ai passé le casting et j’ai été prise pour l’Acte V, la saison des 10 ans.

J’adore ! Vraiment, j’aime tout : le spectacle, les chorégraphies, l’ambiance très festive, les costumes, le maquillage, les artistes… tout !

J’en ai 2, Copchase et Monatik.
Monatik était un peu difficile au début pour moi, parce que c’est un style plus contemporain et je suis plus habituée aux danses de salon et à la danse folklorique. C’était un challenge et finalement c’est maintenant un de mes tableaux préféré !

Je n’en ai pas pour les spectacles mais pour les répétions oui ! Quand on commence le premier jour des répétitions et que je porte un bijou, je le garde jusqu’à la fin des répéts. Ça me rassure !

J’aime les sentiments que me procure la scène. Avec la danse je peux m’exprimer. C‘est un peu la même chose avec le maquillage. J’adore me maquiller. En Ukraine j’avais pris des cours. En danse comme avec le maquillage, selon les costumes, les musiques, les make-up, tu peux avoir plusieurs personnages, t’exprimer différemment.

C’est la famille !
J’ai travaillé dans beaucoup d’endroits mais je trouve que David et Anastasiya font un gros travail pour que l’équipe soit soudée. Ce n’est pas juste aller au travail, il y a une ambiance magnifique … magic !